
Le 15 avril 2019, en fin d’après-midi, la France et une partie du monde retiennent leur souffle : Notre de dame de Paris est en feu. Dans les heures qui suivent, chacun assiste à la consumation par les flammes de sa flèche et de sa toiture.
Alors que sa silhouette est mutilée, bardée de bâches et d’échafaudage, le trésor de notre dame mis à l’abri et que le diagnostic au scanner zone par zone soit fait, retour sur une reconstruction hors norme.
A quoi ressemblera notre Dame ?
Au lendemain de l’incendie, un concours d’architectes a été envisagé pour imaginer le futur visage de la cathédrale. Faut-il reconstruire à l’identique ou innover comme l’ont déjà fait les premiers bâtisseurs ? Entre fidélité au passé, préoccupations écologiques et défis technologiques, le débat est tranché : la cathédrale sera reconstruite à l’identique.
La restauration des vitraux :
Rosaces et vitraux ont échappé à la catastrophe grâce à l’instruction qui à été donné aux pompiers de ne pas les arroser afin d’éviter le choc thermique et à la poussière qui car ils n’ont pas été nettoyés depuis les XIXe siècle.
Déposés dans les jours qui ont suivi l’incendie, ils ont été mis à la disposition des maitres verriers et chimistes qui se sont lancés dans un vaste travail de diagnostic et de nettoyage.
L’analyse du son de la cathédrale ; un modèle acoustique sur mesure :
Toute son acoustique a été bouleversée par la catastrophe. Une ambiance sonore volatile et personnelle, qu’une archéologue et un acousticien ont fait revivre en combinant 3D et archives. Ils tiennent comptent de l’alchimie entre volumes, matériaux (type de bois, fer, cuivre etc…) et bruits extérieurs.
Réinventer l’art de la charpente gothique :
La charpente de la cathédrale a alimenté de nombreux fantasmes : tailles des arbres, nombre d’ouvriers, durée du chantier etc…
Il faut compter un an et une vingtaine d’ouvriers. En rendant disponible plusieurs échantillons de bois, l’incendie a offert une occasion inédite de vérifier et corriger quelques fausses idées. Au total, 2000 chênes seront abattus et débités d’une forêt à l’autre avant le début des travaux de la charpente attendus pour 2023. Ils pèsent en général 15 tonnes et ont vécu 300 ans. Les maitres d’œuvres on décider de revoir leur plan de rehaussement des murs, notamment pour y ajouter des chéneaux destinés à évacuer les eaux pluviales.
Une flèche reconstruite à l’identique :
C’est bien la disparition de la flèche que pleurent les parisiens. Viollet-Le-Duc a imaginé une flèche à 2 étages culminant à 93 m de hauteur.
Un mal pour une bien : L’incendie a offert une occasion inédite aux scientifiques d’étudier les entrailles de la cathédrale. Ils ont eu l’opportunité d’éclairer l’histoire de son chantier médiéval, peu connu et de revisiter sa restauration par Viollet-Le-Duc au XIXe siècle ; connaissance indispensable à sa restauration future ou à sa réinterprétation.
En conclusion
La réouverture de la cathédrale est toujours prévue pour 2024, comme le président de la République Emmanuel Macron l’avait promis, le soir du spectaculaire incendie qui a ravagé l’édifice religieux.
Les spécialistes de la physique ont étudié le déroulement de l’incendie de notre dame et en ont conclue que le feu a suivi un scenario terriblement normal ! Le seul inconnu de la tragédie : on ne sait pas ce qui l’a déclenché.
Article rédigé par R. DIALLO
